
Le 1er mai est une fête internationale dans le monde. Ce jour célèbre les travailleurs et il est déclaré férié dans pratiquement toutes les nations. En ce 1er mai spécial qui met à l’honneur les travailleurs, des manifestations de toute sorte se font voir dans certains pays comme la France. D’ailleurs, une nouvelle pratique a vu le jour et c’est celle d’une vidéosurveillance des défilés par des drones. Financeer fait le point sur cette nouveauté permise par la publication d’un récent décret.
A quand remonte ce nouveau décret ?
Un peu partout dans l’Hexagone, la France entière assiste à des défilés de toute sorte. Cette fois cependant, les préfectures y ont mis leur grain de sel. En effet, elles ont multiplié les arrêtés autorisant l’usage des drones pour surveiller les manifestations et pour sécuriser ces derniers par la même occasion.
Depuis, cette utilisation est contestée par l’Association de défense des libertés constitutionnelles (Adelico) de peur que les drones filment de façon massive, invasive et systématique. D’après cette association, les arrêtés qui autorisent cette pratique sont ne permettent pas de garantir la bonne utilisation des images qui seront prises. Quel est alors le cadre législatif qui encadre l’utilisation de ces drones pour le 1er mai ?
En vérité, c’est une pratique déjà permise depuis le 19 avril. L’usage des drones pour la surveillance des manifestations le jour du 1er mai a été autorisé par une loi relative à la responsabilité pénale et à la sécurité intérieure (RPSI), promulguée en janvier 2022. Par ailleurs, un décret d’application a rendu leur utilisation possible officiellement le 19 avril 2023.
C’est un décret relatif à la mise en œuvre de traitements d’images au moyen de dispositifs de captation installés sur des aéronefs. Ce dernier établit scrupuleusement la liste des situations où l’utilisation des drones munis de cameras est permise.
Quelle est l’importance d’une vidéosurveillance par drone ?
Afin de convaincre les compatriotes, plusieurs raisons ont été avancées. Parmi les plus importantes, il a été souligné que l’usage des drones permettait d’assurer la sécurité des personnes et des biens. Toujours selon le même décret du 19 avril 2023, les drones peuvent être utilisés pour la prévention des atteintes à la sécurité des personnes et des biens dans des lieux particulièrement exposés. Les lieux exposés font référence aux lieux où il y a déjà eu en outre des agressions, des vols, des trafics d’armes ou encore de stupéfiants.
Pour le 1er mai, les drones permettent aussi d’anticiper et de mieux gérer les flux de manifestants grâce à l’observation depuis le ciel. Ce regard neuf du haut permet donc d’adapter le dispositif de sécurité plus efficacement.
La gendarmerie nationale peut également faire usage de ces drones pour garantir la sécurité des rassemblements de personnes sur la voie publique dans un objectif de maintenir ou de rétablir l’ordre public, mais elle peut aussi les utiliser afin d’assurer une régulation des flux de transport. Entre autres raisons, les vidéosurveillances par drone permettent aussi de surveiller les frontières et de secourir des personnes en danger de façon générale.
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