
Il est assez rare d’apprendre que des membres du gouvernement soient condamnés pour une raison ou une autre. Cependant, ces dernières années, cela devient semble-t-il monnaie courante. Après le député Adrien Quatennens qui a été condamné pour violences conjugales sur son ex partenaire, c’est au tour de député communiste Nicolas SANSU d’en découdre avec la justice. Le point avec Financeer !
Nicolas SANSU : une comparution forte en regrets
Contrairement à son collègue qui a enduré une condamnation pour violences, Nicolas SANSU lui, est condamné pour conduite en état d’ivresse et outrage. Pour un député, cela semble difficile à croire, mais les faits sont bel et bien réels. En effet, l’élu avait eu une altercation avec trois policiers ce fameux jour et les a couverts d’insultes en février dernier. Il conduisait en état d’ivresse et a été interpellé pour cela.
Parmi les propos rapportés par les policiers sur les lieux, le député communiste Nicolas SANSU aurait sommé les forces de l’ordre de le laisser tranquille et d’aller arrêter les vrais criminels. « Vous me cassez les couilles, vous feriez mieux d’arrêter les voleurs, moi je connais Darmanin » répétait-il sans cesse.
Le député a comparu devant la justice ce mardi 02 mai 2023 à Bourges pour conduite en état d’ivresse et outrages à agents. Sa condamnation fut exemplaire, car il écope de deux mois de prison avec sursis, mais ce n’est pas tout. Le juge a suspendu son permis de conduire de quatre mois et l’oblige à payer une amende de 300 euros.
« Ce soir-là, j’étais pressé de rentrer chez moi et j’ai pris le volant, je regrette mon comportement « , s’est excusé le député communiste. Il a tenu à exprimer son profond regret et insisté sur le fait que c’était une malencontreuse aventure. Il a officiellement présenté ses excuses lors d’une intervention sur le plateau de France 3 Centre-Val de Loire trois semaines après les faits à toutes les personnes qu’il avait pu blesser.
Des remontrances sévères lors de la parution
« Du fait de votre profession, vous savez très bien qu’il est interdit de conduire en ayant bu de l’alcool et que ce peut être très dangereux pour vous et pour les autres, d’autant que les policiers vous avaient avisé, quelques instants plus tôt, de ne pas prendre le volant. Ils avaient même proposé de vous raccompagner chez vous« , lui rappelait la présidente du tribunal.
Au cours de l’audience, la partie civile qui représentait les trois policiers insultés a tenu à s’adresser au parlementaire en insistant sur le fait que ces faits arrivent trop souvent. « Ce qui me gêne, c’est cette propension naturelle à s’essuyer les pieds sur les fonctionnaires de police » disait ce dernier.
D’après les informations recueillies, le député communiste Nicolas SANSU ne fait pas l’objet d’une première convocation devant la justice pour outrage envers des forces de l’ordre. En effet, en mai 2021, ce dernier qui occupait alors les fonctions de maire de Vierzon, avait versé 800 euros à deux policiers en guise de dédommagement. Cette fois ci, il a accepté sa peine sans sourciller et nous espérons que de tels évènements ne se reproduiront plus.