Assurance vie ou PER : quelle est la meilleure épargne retraite ?
Aujourd’hui, ce n’est pas facile de choisir une méthode de préparation de départ à la retraite : le PER ou l’assurance vie. En effet, ces deux contrats permettent de se constituer une rente ou un capital grâce au placement d’une épargne. Et ce, en offrant des avantages fiscaux indéniables. Nous verrons dans cet article la meilleure méthode de retraite entre l’assurance vie ou le PER.
L’assurance vie : offrant plus de flexibilité
Aujourd’hui l’assurance vie est incontestablement le placement préféré des Français. Ce produit d’épargne présente, en effet, plusieurs avantages qui sont entre autres : son rendement ; sa flexibilité ; ses avantages fiscaux.
En optant pour l’assurance vie, le souscripteur à la possibilité d’effectuer des versements réguliers ou ponctuels du montant qu’il souhaite. L’autre possibilité est de racheter tout ou partie du capital constitué à n’importe quel moment. Toutefois, cette opération est complexe et mérite vraiment attention et lucidité : l’imposition sur les gains (intérêts annuels et plus-values) perçus après rachat varie selon l’ancienneté du contrat, la date du versement et souvent selon montant de l’encours.
Sachez que le souscripteur peut opter pour : une sortie de l’intégralité du capital ; des rachats partiels programmés ; un versement d’une rente viagère, et ce, à n’importe quel moment.
Le PER : pour une rente et/ou un capital de retraite

Pour sa part, le plan d’épargne retraite (PER) est un produit consacré à la retraite. Semblable à l’assurance vie, il s’applique avec la même souplesse par le biais des versements volontaires. À contrario, les fonds ne sont accessibles qu’à la retraite, sauf si l’un des accidents de la vie suivants survient :
- Si un conjoint marié ou un partenaire de Pacs décède ;
- En cas d’invalidité (de l’assuré, du conjoint marié, du partenaire pacsé ou d’un enfant) ;
- Le constat d’un surendettement
- Si les droits aux allocations chômage expirent ;
- En cas d’une cessation ou d’un arrêt d’une activité non salariée à la suite d’une liquidation judiciaire.
Le principal avantage du PER réside dans sa fiscalité. Hormis le fait que les gains ne soient pas fiscalisés tant que le capital est bloqué, les versements volontaires sont déductibles des revenus imposables. Il est possible de bénéficier de cette déduction fiscale mais, celle-ci ne peut excéder 10 % du plafond annuel de la Sécurité sociale (Pass) de l’année précédente.
À la retraite, le souscripteur à la possibilité de retirer son argent : soit en rente, en capital (en une ou plusieurs fois) ou de mixer à la fois une rente et un capital. Par ailleurs, pour acquérir sa résidence principale, le souscripteur peut débloquer les fonds d’un PER avant la retraite.
PER et assurance vie : l’affrontement de rentabilité
De base, les deux contrats s’appuient sur des supports financiers identiques. En effet, ces derniers multi-supports intègrent un fonds en euros sécurisé (le capital est garanti) et une ou des unités de compte potentiellement plus rémunératrices.
Cependant, même s’ils s’appuient tous sur des supports identiques, le PER délivre non seulement des performances quasi équivalentes, mais plus important, une rentabilité plus intéressante du fait de l’absence de prélèvements sociaux en cours de constitution de l’épargne.
De plus, offre de la déduction fiscale proposée par le PER génère un avantage financier.